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Aimer or not aimer les maths ?

Dernière mise à jour : 17 janv.


Lorsque j'ai commencé à parler de mathématiques, certains de mes proches étaient étonné.es. Probablement parce que les mathématiques et moi ça n'a pas toujours été une histoire de passion.





Concernant l'apprentissage des mathématiques à l'école, on peut admettre qu'il y a deux catégories de personnes:

1. celles qui se sont mises à jouer très vite avec les maths et qui aujourd'hui ont une passion et une facilité pour les chiffres, les pourcentages et les curiosités mathématiques.

2. celles qui gardent un souvenir un peu traumatisant des professeurs interrogeant la classe sur le résultat d'une équation du 1er degré.


1 ou 2, et pourquoi pas 3 ?


3. Cette 3ème catégorie je l'imagine et je la souhaite depuis que j'ai commencé à réfléchir à ce projet. Elle regroupe celles et ceux qui voudraient jouer et s'émerveiller à nouveau, du monde mathématiques, de cette culture liée aux grandes découvertes de notre monde.


Comment apprendre et aimer les mathématiques d'une autre manière?

Une équation que nous commençons à résoudre avec Mat & merveilles. Pour bien comprendre cette équation, il faut définir les termes : C'est quoi les maths? C'est quoi apprendre ?


Les mathématiques sont une science qui étudie par les moyens du raisonnement déductif les propriétés d'être abstraits ainsi que les relations qui s'établissent en eux.


Apprendre c'est chercher à acquérir un ensemble de connaissance par le travail intellectuel ou l'expérience.


  • A-t-on déjà appris les maths autrement que par le "travail intellectuel"?

  • A-t-on laissé assez de place à l'expérience, en particulier par l'essai-erreur ?


La pédagogie Mat et Merveilles répond à ces questions, par un travail sur la place de l'erreur dans l'apprentissage et la question de l'imaginaire des mathématiques. Par imaginaire j'entends l'histoire qu'on raconte aux enfants et les histoires qu'on se raconte. A ce sujet, deux fausses croyances méritent d'être re-construites :


La première : aucune étude ne montre qu'une personne est soit littéraire soit scientifique. Certains seront plus attirés par le contenu de l'apprentissage en langue, d'autres par le contenu scientifique.

Nous avons pris cette habitude de dire "je suis plus littéraire ou je suis plus scientifique" car jusqu'à la fin de 20ème siècle, l'intelligence était formalisée avec les tests QI qui eux-mêmes ne mesuraient que ces 2 formes d'intelligences (verbales et logico-mathématiques). Or, aujourd'hui, les études en neuropsychologie tendent à montrer qu'il existe d'autres formes d'intelligence (inter ou intra personnelle, musicales ou corporelles entre autres). Chaque personne a toutes les capacités à développer plus ou moins certaines formes d'intelligence, en fonction de sa sensibilité et de son expérience.

La deuxième: J'ai souvent entendu dire "je suis nul.le en maths, de toute manière j'ai toujours été nul.le". Mais ce n'est pas vous qui êtes nul.le en maths !

Au mieux c'est un domaine qui ne vous intéresse pas, et tant pis, d'autres sujets vous intéresse et tant mieux. Au pire c'est un système éducatif et des professeurs qui n'ont pas su vous conquérir. Le principal problème de l'enseignement des mathématiques n'est pas les maths, mais bien la manière dont on en parle.


Les maths s'enseignent avec autant d'amour et de passion que la poésie. Encore faut-il savoir toucher les élèves au coeur avec une bonne méthode pédagogique.

En conclusion, aimer or not aimer les maths, là est l'équation en cours de résolution.


Mat et merveilles pour #aimer #apprendre #jouer



A lire dans le prochain article du blog :


Mathématiques, 20 000 ans d'histoire.

De l'Egypte ancienne à Picbilles, comment ont-elles été transmises ?



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